Mercredi

mercredi 08 avril 2020

Un mal d'un bien


L’exercice que j’ai fait hier m’a permis de tirer un bien du mal. Croyant ou non, je constate que même les événements négatifs me font grandir. Dieu ne m’envoie pas d’épreuves, mais « il fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment » (Rm 8, 28). Aujourd’hui, je peux, au plus intime de mon être, reconnaître que si j’ouvre mon cœur à l’amour de Dieu, Lui-même permet que tout nous me bénéficie : dans sa toute-puissance, Dieu est capable de tirer le bien même du mal.

Action : Je peux redire cette phrase qui me dispose à une grande confiance en la vie : « Mon Dieu, je suis si persuadé que tu veilles sur ceux qui espèrent en toi, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de toi toutes choses, que j’ai résolu désormais de vivre sans aucun souci et de me décharger sur Toi de toutes mes inquiétudes »  (Saint Claude La Colombière)

Lectures du mercredi 08 avril 2020


Année liturgique

careme

Mercredi Saint

Fete :

Messe du jour

Première lecture

« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages »

Lecture du livre du prophète Isaïe - Is 50, 4-9a

          Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
          Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
          J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
          Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
          Il est proche, Celui qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
          Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?

                        – Parole du Seigneur.

Psaume

Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi ;
c’est l’heure de ta grâce.

68, 14cb

C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.

L’insulte m’a broyé le cœur,
le mal est incurable ;
j’espérais un secours, mais en vain,
des consolateurs, je n’en ai pas trouvé.
À mon pain, ils ont mêlé du poison ;
quand j’avais soif, ils m’ont donné du vinaigre.

Mais je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.

Evangile

« Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré ! »

Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !

Salut, ô Christ notre Roi :
obéissant au Père,
comme l’agneau vers l’abattoir
tu te laisses conduire à la croix.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu - Mt 26, 14-25

En ce temps-là,
          l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
          et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
          Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.

          Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
« Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
          Il leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.” »
          Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.

          Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
          Pendant le repas, il déclara :
« Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
          Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
          Prenant la parole, il dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
                   Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui
par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
          Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
« Rabbi, serait-ce moi ? »
Jésus lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »

                 – Acclamons la Parole de Dieu.

Lectures extraites du site de l'AELF

Le Sanctuaire

Le Sanctuaire est confié depuis 1985 par le diocèse d'Autun, Chalôn et Macon à la Communauté de l'Emmanuel.

logo-autun-

logo_communaute_emmanuel

Secrétariat du Sanctuaire

NOUS CONTACTER
Place du Cardinal Perraud
71600 Paray-le-Monial
Tel: +33 (0)3 85 81 56 00

Mentions légales

Recevoir la lettre des Amis du Sacré-Coeur
* Champ obligatoire