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Semaine 5

De la joie à la source de la joie

La gratitude, fruit de mes efforts ou de la grâce ?

« Seigneur, si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort ! » dit Marthe à Jésus.

La vertu de gratitude relève bien sûr de notre volonté : c’est librement que nous choisissons chaque jour de consentir à la paix intérieure, alors même que nos sentiments ou que les évènements extérieurs nous pousseraient plutôt au découragement et à la mélancolie. Les efforts que nous fournissons ne sont jamais vains et ne restent pas sans produire un bien ; même un bien que nous n’aurions pas imaginé.

Ecoutons ce témoignage de Thérèse de Lisieux : « J’ai pensé aujourd’hui à ma vie passée, à l’acte de courage que j’avais fait autrefois à Noël ! Et la louange de Judith m’est revenue à la mémoire : « Vous avez agi avec un courage viril et votre cœur s’est fortifié ». Bien des âmes disent : mais je n’ai pas la force d’accomplir tel sacrifice. Qu’elles fassent donc ce que j’ai fait : un grand effort ! Le bon Dieu ne refuse jamais cette première grâce qui donne le courage d’agir ; après cela, le cœur se fortifie et l’on va de victoires en victoires ». (Ste Thérèse de Lisieux)

Il y a plus que l’effort. Il y a quelque chose d’autre qui entre en jeu dans cette attitude à laquelle nous aspirons. C’est que l’effort est, de façon invisible certes, toujours soutenu, encouragé, renouvelé par quelque chose qui nous dépasse fondamentalement.

La transformation personnelle que nous vous proposons d’expérimenter dans ce livret ne repose pas uniquement sur vos propres efforts. Croyant ou non, découvrez cette semaine le doux équilibre à observer dans la vertu de gratitude, entre le fait d’agir avec ses petits bras musclés et le fait de recevoir la force d’un Autre !

Bonus vidéo : l’acteur Denzel Washington nous témoigne la joie de mettre Dieu en premier !

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Dimanche

Aujourd’hui, je relis mon carnet de gratitude et je regarde toutes les belles choses vécues en seulement un mois… je prends le temps de longues respirations à l’air frais et si possible dans la nature et je rends grâce du chemin parcouru.

Je suis attentif dans ma journée à prendre conscience des beaux moments que je vis. Je m’arrête quelques instants pour goûter ces moments et remercier le Seigneur de la chance que j’ai de vivre cela en répétant par exemple : « Merci Seigneur pour la chance que j’ai de vivre ce moment et ces moments ! »