vendredi 28 février 2020
Aujourd’hui, je prends cinq minutes. Je m’assoie confortablement, je respire profondément, lentement, j’écoute une musique apaisante si cela m’aide à entrer dans l’exercice.
1- Reconnaître : je me remémore un très beau moment de ma vie. Ce premier moment de gratitude peut être la naissance d’un enfant, une victoire, un moment simple avec un ami. Je laisse ce moment apparaître pleinement. Je visualise le lieu, les personnes, les circonstances le plus précisément possible, je cherche les sons, les odeurs, les couleurs qui ont habité cet instant. Pourquoi ce moment était-il particulier ?
2- Ressentir : Quelle était mon émotion à ce moment précis ? Fierté ? Joie ? Emerveillement ? Je tente de revivre cette émotion et d’y goûter à nouveau, la gratitude peut alors grandir dans mon cœur et le combler.
3- Remercier : je remercie pour la chance d’avoir vécu ce moment, aussi simple soit-il. A qui l’ai-je dû ? Et si je remerciais dans mon cœur les personnes concernées ? Si je suis croyant, je peux remercier Dieu de qui proviennent toutes choses.
Comme pour tout apprentissage, c’est l’art de la répétition qui crée la transformation. Si vous trouvez cela dure et que vous sentez des résistances…C’est que vous êtes en train de progresser ! A force de vous entraîner, la gratitude prendra corps en vous au point de devenir comme une seconde nature.
Année liturgique
careme
Vendredi après les cendres
Fete :
Messe du jour
« Est-ce là le jeûne qui me plaît ? »
Lecture du livre du prophète Isaïe - Is 58, 1-9a
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Crie à pleine gorge ! Ne te retiens pas !
Que s’élève ta voix comme le cor !
Dénonce à mon peuple sa révolte,
à la maison de Jacob ses péchés.
Ils viennent me consulter jour après jour,
ils veulent connaître mes chemins.
Comme une nation qui pratiquerait la justice
et n’abandonnerait pas le droit de son Dieu,
ils me demandent des ordonnances justes,
ils voudraient que Dieu soit proche :
« Quand nous jeûnons,
pourquoi ne le vois-tu pas ?
Quand nous faisons pénitence,
pourquoi ne le sais-tu pas ? »
Oui, mais le jour où vous jeûnez,
vous savez bien faire vos affaires,
et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous.
Votre jeûne se passe en disputes et querelles,
en coups de poing sauvages.
Ce n’est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd’hui
que vous ferez entendre là-haut votre voix.
Est-ce là le jeûne qui me plaît,
un jour où l’homme se rabaisse ?
S’agit-il de courber la tête comme un roseau,
de coucher sur le sac et la cendre ?
Appelles-tu cela un jeûne,
un jour agréable au Seigneur ?
Le jeûne qui me plaît, n’est-ce pas ceci :
faire tomber les chaînes injustes,
délier les attaches du joug,
rendre la liberté aux opprimés,
briser tous les jougs ?
N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim,
accueillir chez toi les pauvres sans abri,
couvrir celui que tu verras sans vêtement,
ne pas te dérober à ton semblable ?
Alors ta lumière jaillira comme l’aurore,
et tes forces reviendront vite.
Devant toi marchera ta justice,
et la gloire du Seigneur fermera la marche.
Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ;
si tu cries, il dira : « Me voici. »
– Parole du Seigneur.
Tu ne repousses pas, ô mon Dieu,
un cœur brisé et broyé.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j’ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.
Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
« Des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront »
Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
Cherchez le bien, non le mal, afin de vivre.
Ainsi le Seigneur sera avec vous.
Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu - Mt 9, 14-15
En ce temps-là,
les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus
en disant :
« Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons,
tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
Jésus leur répondit :
« Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil
pendant le temps où l’Époux est avec eux ?
Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ;
alors ils jeûneront. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lectures extraites du site de l'AELF